L'ETABLISSEMENT

Notre histoire

Les débuts du Cours
Sainte Marie de Hann

En Novembre 1948, suite à l’arrêté N° 4365 A.P.A /11 du 30 novembre 1948, les premières classes du collège de Hann sont ouvertes en plein Dakar, rue Malenfant, en face de l’église du Sacré-Cœur, dans un petit bâtiment, près de l’imprimerie Saint Paul, avec quatre classes au rez-de-chaussée et une cour encombrée mais ombragée par trois grand arbres. L’effectif est de 120 élèves pour une 7ème, deux 6ème et une 5ème.

La deuxième année commence le 6 Novembre 1949, dans le site actuel de l’établissement, encore en plein chantier. L’effectif total est de 230 élèves, pour 8 classes : 8ème, 7ème, deux 6ème, deux 5ème et deux 4ème.

Les Pères Maristes, à qui est confié le pilotage de l’établissement, désirent le conduire selon l’esprit de leur congrégation, dont Marie est l’inspiratrice et la première supérieure. C'est la place qu’ils entendent lui réserver dans la «mystique» qui les guide, dans la mission nouvelle qui leur est confiée : éduquer la jeunesse sénégalaise et africaine, chrétienne et non chrétienne.

Le Cours Sainte Marie de Hann peut donc reconnaître, à l’instar du Prophète Jérémie, que dès sa conception, une grande mission d’enracinement dans la foi et d’ouverture à toutes les cultures et nations lui a été assignée.

Enseignement biculturel

En 1960, les pays africains francophones qui constituaient la fédération de l’Afrique Occidentale Française (AOF) accédèrent, les uns après les autres, à la souveraineté internationale. Dès lors, les multiples institutions créées à la dimension fédérale durent se replier sur les seules frontières du Sénégal. Malgré tout, la ville de Dakar est restée une grande métropole africaine, carrefour des grandes voies de communications entre l'Europe, l'Amérique et l'Afrique. Pour poursuivre, voire accentuer le caractère multiculturel du Cours Sainte Marie de Hann, les autorités de l'école initièrent un "système d'enseignement biculturel".

Il s'agissait d'obtenir l'autorisation d'appliquer, dans une même école, deux programmes spécifiques et de faire reconnaître leur validité par la France et le Sénégal.

C’est ainsi que grâce au soutien du Président Léopold Sédar SENGHOR, et du Premier Ministre Monsieur Abdou DIOUF, la proposition fut acceptée en 1977. C'était inédit. Cela a contribué à asseoir la vocation internationale du Cours Sainte Marie de Hann.

A partir de cette étape, commença la mise en place d'une politique éducative visant, outre l’excellence, la compréhension et l'estime réciproques entre les jeunes de toutes origines.

En 1967, le collège accueille la première promotion de filles ! Il devient dès lors mixte.

Etablissement homologué

En 1990, avec la création du réseau de l’AEFE, le Cours Sainte Marie de Han devient un établissement homologué.

Evolution des effectifs

Les effectifs ont naturellement évolué. Les 120 élèves en 1948-1949, devenus 230 en 1949-1950, 1 600 en 1970-1971, 2 254 en 1986-1987, 3 469 en 1996-1997, 4 500 en 2006-2007, environs 5 000 actuellement.

Prix UNESCO
de l’éducation
pour la paix

Par son projet éducatif, intégrant transmission des connaissances académiques, mais également éducation aux valeurs pour façonner les comportements et préparer à la vie, le Cours Sainte Marie de Hann a acquis une notoriété internationale symbolisée par le Prix Unesco de l’éducation pour la paix, obtenu en 1991. Il devient ainsi le premier établissement au monde à être distingué d’un tel prix. L’Etablissement est désormais une «Ecole Associée à l’UNESCO», d’un large réseau scolaire à travers le monde.

Ouverture à l'international

Partenariat inter-établissement

Etablissement d’ouverture et à caractère international, le Cours Sainte Marie de Hann met au cœur de sa politique les partenariats inter établissements, notamment à l’étranger :

- Le réseau Globe Espérance,

- Amherst School de Massachussetts,

- Masters School de New York,

- Morioka Chuo High School,

- Externat Saint Joseph La Cordeille de Toulon,

- SIBEC de Gambie

sont ses principaux partenaires à l’international.

Il s’agit d’offrir aux élèves des lieux privilégiés d’échanges éducatifs, culturels, linguistiques où chacun pourra se développer comme citoyen du monde.

Enseignement supérieur

En 2008-2009, l’établissement a fêté son 60ème anniversaire. Un anniversaire marqué par la création de l’Institut Mariste d’Enseignement Supérieur (IMES). Au fil du temps, l'IMES est devenu l'Institut Mariste Post Bac et propose des classes préparatoires.

La Spiritualité Mariste

La Société de Marie (S.M. — en latin : Societas Mariæ) est une congrégation religieuse de droit pontifical. Née à Cerdon (France) sous l’impulsion de Jean-Claude Colin, la Société de Marie, composée de plusieurs branches (pères, frères, sœurs, tiers-ordre), a été reconnue par un bref apostolique le 29 avril 1836.

Spiritualité Mariste
Les maristes présentent leur spiritualité et leur façon de vivre à travers une série d’expressions, d’images et de symboles.

« Inconnus et cachés » ou « inconnu et caché dans le monde » : est un appel à agir avec simplicité, modestie et humilité. L’attention porte sur la tâche plutôt que sur celui qui l’accomplit.
« Les trois “non” maristes » : « non » à la cupidité ; « non » à la fierté ; « non » au pouvoir, qui empêchent de faire connaitre l'Évangile de Jésus-Christ. Les maristes sont invités à suivre les traces de Marie en gardant les yeux fixés sur Dieu seul. De développer une liberté intérieure et de construire une communauté chrétienne qui a le visage de Marie.
« Les trois violettes maristes : humilité, simplicité et modestie » : attitudes spirituelles. Les maristes doivent approcher tout le monde de la même manière qu’ils approchent de Dieu : « avec un tablier, une bassine et une serviette. Pour aimer et servir ».
« Marie dans l’église primitive » : les maristes pensent à Marie dans les commencements, au milieu du groupe des croyants, apportant beaucoup à la vie de l'Église, mais de manière discrète[1].
« Compassion » : les maristes considèrent que la compassion doit s’exprimer dans des actes. Que c’est par le service compatissant que les gens verront les maristes sommes les disciples de Jésus et expérimenteront son amour. Les maristes sont invités à devenir des « instruments de la miséricorde divine ». Pour cette raison, les maristes accueillent tout le monde.
« Une Église mariale » : les maristes estiment que leur action doit « permettre à l’Église d’advenir » ; une Église au visage de femme, de mère et de disciple, manifestant le pardon et la compassion, une Église qui vive l’Évangile à la manière de Marie.

La spiritualité mariste vise « à penser comme Marie, à juger, à sentir et à agir comme elle en toutes choses ».

Blason originel de la Société de Marie, dessiné par Marcellin Champagnat.

Jean-Claude Colin, fondateur de la Société de Marie.

La Spiritualité Mariste

Le mot du directeur

Texte à venir...

Le projet éducatif

(Extrait)

Selon le vœu des fondateurs et par l’engagement de son projet éducatif, le Cours Sainte Marie de Hann est ouvert à la mixité sociale, culturelle et religieuse. Il accueille près de 5000 jeunes garçons et filles du jardin d’enfants à la terminale, d’environ 50 nationalités différentes.

Ce terreau éducatif permet à chaque élève de vivre les différences au quotidien. Il peut ainsi construire son identité, sa personnalité et identifier ses aspirations personnelles, professionnelles et spirituelles.

Le Cours Sainte Marie de Hann est appelé également les Maristes. Il a, dès son origine, été confié à la congrégation des Pères Maristes. Se référant aux textes du catholicisme, la communauté éducative souhaite instruire, former et éduquer tous les enfants qui lui sont confiés, sans discrimination aucune et le plus complètement possible.

Pour cela il s’efforce :

de privilégier un enseignement équilibré qui s’adresse à « l’intelligence » cognitive, éthique, manuelle, physique, affective et spirituelle;
de cultiver un environnement qui permette le mûrissement de personnalités capables d’évaluer, apprécier, juger, choisir, s’engager et créer dans la société à laquelle ils appartiennent ;
de contribuer à plus de justice, en s’efforçant de donner des chances égales à tous les élèves et compenser les handicaps, notamment ceux d’origine sociale ;
de favoriser l’expression de la générosité des jeunes, le sens de la communauté et du partage pour un monde plus équitable ;
d’ouvrir l’école sur la vie par des échanges avec l’extérieur, des voyages et en laissant une place effective aux questions que l’actualité pose aux jeunes ;
d’accompagner les jeunes dans les épreuves, leur permettant d’affronter et de surmonter les difficultés, comme des sources possibles de dépassement de soi, qui donneront du sens à leur vie ;
de mettre en œuvre des pédagogies qui favorisent un esprit de paix et de dialogue, de compréhension et d’enrichissement mutuels en particulier la gestion non violente des conflits et l’esprit du comportement démocratique ;
d’enraciner les élèves dans leur propre patrimoine culturel, les rendant plus confiants et créatifs, non seulement pour réussir dans la vie, mais aussi pour réussir leur vie ;
d’offrir des moments d’échanges spirituels et religieux qui permettent simultanément d’approfondir sa foi et le respect des religions, restant sensibles à la diversité des attentes spirituelles, exprimées ou non par les jeunes ;
d’être un lieu privilégié de confiance, de relation, de recherche personnelle, professionnelle et spirituelle où les employés et éducateurs trouvent leur épanouissement pour le rayonnement de la communauté toute entière.